Le Sorbier d’Amérique, également connu sous le nom d’American Mountainash, est un petit arbre indigène offrant une abondante floraison blanche en juin, suivie de grappes de baies rouges-orangées très appréciées des oiseaux.
Caractéristiques :
- Nom latin : Sorbus americana
- Nom français : Sorbier d’Amérique
- Nom anglais : American Mountainash
- Hauteur : 7 mètres
- Espacement : 5 mètres
- Floraison : Juin
- Lumière : Soleil ou mi-ombre
- Sol : Humide ou frais
- Zone de rusticité : 2
- Type : Arbre indigène
- Usages : Naturalisation, stabilisation de rivages
- Faune : Les fruits sont appréciés des oiseaux
Description :
- Le Sorbier d’Amérique présente un port érigé avec une couronne étroite et lâche. Ses branches sont étalées, et son tronc est parfois multitige.
- Cet arbre rustique est indigène au Québec et se trouve souvent sous forme de gros arbuste à l’état sauvage.
- La floraison abondante en juin ajoute une touche de beauté avec ses fleurs blanches éclatantes.
- Les grappes de baies rouges-orangées qui suivent la floraison sont un régal pour les oiseaux, ce qui en fait un élément précieux pour attirer la faune.
- Sa croissance est plutôt lente, mais cet arbre offre une présence élégante dans le paysage.
- Il est bien adapté aux sols humides ou frais et peut être planté en plein soleil ou en mi-ombre.
Le Sorbier d’Amérique est un choix idéal pour ajouter de la diversité et de la vitalité à tout jardin, offrant à la fois une beauté esthétique et une contribution importante à l’écosystème local.
4 réponses
Bonjour,
j’aimerais beaucoup savoir comment les cultiver a partir des fruits?? Ils se répandent naturellement par les oiseaux et autre, mais comment reproduire ce phénomène? Nettoyer les fruits mûres, les faire geler et les mettre en terre?? quel profondeur? merci!
Bonjour Jean-Philippe,
Les semences de sorbier sont relativement faciles à cultiver. Vous répondez à la question de la façon que vous le demandez. Les semences se ressèment d’elles-mêmes dans la nature, car elles ont besoin d’une stratification à froid pendant au moins 120 jours. Bien entendu, avant cela, il faut nettoyer soigneusement les semences en les débarrassant de toute chair. Lors de la stratification, il faut les placer, par exemple, dans un sac Ziploc avec de la terre et les garder humides pendant toute la période de dormance, sans excès d’eau (éviter l’engorgement). En perforant le sac à certains endroits, on permet à l’ensemble de respirer. Si vous faites la plantation directement à l’extérieur, on plante habituellement une semence à la même profondeur que sa taille, ni plus ni moins.
En espérant que cela vous permette une bonne expérimentation, tenez-nous au courant.
Bonjour, j’aimerais savoir si il est possible de consommer ce fruit et comment ( avec ou sans cuisson).
Et si il s’agit bien du sorbier qu’on retrouve partout en Gaspésie.
Merci
Bonjour Lucie,
Bien que certains ouvrages le classent parmi les comestibles, le sorbier contient une toxine appelée acide parasorbique (ou acide du sorbier), qui peut être toxique à forte dose. Comme chaque personne a une résistance différente à cette toxine, il est préférable de se tourner vers d’autres fruitiers moins risqués. Dans ces mêmes ouvrages, on le consomme frais, mais la transformation améliore grandement son goût. Personnellement, lorsque j’en consomme, je le préfère après des gels hivernal. Par ailleurs, son goût âpre et acidulé en fait un fruit peu attrayant pour la consommation humaine.
Cependant, le sorbier demeure une excellente plante ornementale. Ses fruits rouges orangés persistent tout l’hiver, apportant de la couleur aux paysages enneigés. De plus, les oiseaux en raffolent, d’où l’un de ses surnoms : le sorbier des oiseleurs.
Concernant l’identification de cette plante, il est assez facile de la reconnaître grâce à ses grappes de petits fruits rouges orangés qui restent accrochés même durant l’hiver. Le sorbier est aussi réputé pour sa grande résistance au climat nord-américain, notamment en Gaspésie et ailleurs au Canada. Il peut prospérer dans des zones aussi froides que la zone 2, ce qui en fait un choix robuste pour les jardins de régions froides.
En résumé, bien qu’il soit déconseillé de le consommer, le sorbier a toute sa place dans nos espaces verts pour sa valeur écologique et esthétique.