On définit une espèce indigène lorsqu’elle se trouve sur un territoire donné depuis toujours, ou pour ainsi dire depuis plusieurs décennies. À l’inverse, une espece exotique est donc de provenance extérieure au territoire en question, une plante qui n’est pas présente naturellement dans son air de répartition. Une expèce exotique qui s’introduit et s’implante dans un nouvel environnement est souvent envahissante. Prenons ici, par exemple, la renoué du japon. Une EEE (espèce exhotique envahissante). En ayant ni prédateur, ni parasite, elle a le chemin libre pour envahir abondamment de nouvelles contrés, tandis que les habituelles sont très limitées par tous ces facteurs. Plusieurs autres existent comme le scarabé japonais, la moule zébré, au gobie à taches noires, au myriophylle à épis ou au roseau commun pour ne nommer que ceux-ci. Une espèce exotique envahissante peut etre issue de n’importe quel espèce, animal, végétal, champignon ou bactérie.
Dans plusieurs cas, une EEE peut terriblement endommager les espèces locaux, la santé des sols ainsi que la stabilité des forêts et lacs, voir des milieux urbains peuvent en être affectés.
On connait déjà plusieurs problèmes engendrés dans l’histoire par ces envahisseurs, on peut penser au scarabé japonais introduit par un traversier tout simplement du Maine et la Nouvelle-Écosse ou encore l’Agrile du frène, une espèce venant de l’Asie du sud.
La prochaine en liste, bien entendu est le fulgore tacheté, un insecte du groupe des hémiptères qui, lui aussi venu d’Asie, se trouve à nos portes depuis les État-Unis et envahissent les champs viticoles.