Une définition courte est que le photopériodisme est la réaction des êtres vivants à la variation de la longeur des jours et des nuits.
En biologie
Le photopériodisme est une réponse pour la plupart des espèces végétales à un changement saisonnier de la durée du jour qui amène un changement dans l’état ou l’activité de l’organisme.
Chez les plantes, le photopériodisme est primordial pour détecter la longeur du jour (ou de la nuit). À cela on distingue 4 familles de plantes, ceux de jours longs, de jours courts, de jours neutres euryphotes et les aphotiques.
Le premier goupe ( de jours longs) fleurriront losque la longeur de la nuit tombe en dessous de leur photopériode critique.
Le second groupe ( de jours courts) fleurissent lorsque les longeurs de la nuit dépassent leur photopériode critique. Elle nécessite donc une période longue d’obscurité, (on peut défaire ce schéma simplement en exposant la plante à de la lumiere en pleine nuit). Lorsqu’elle atteint ce moment, elle débuteront leur floraison.
Le troisième groupe (neutres euryphotes ou appelées indifférentes), elles ne dépendent pas du photopériodisme pour provoquer leur floraison. La floraison est initiée par l’atteinte d’un âge, d’un stade développement global. Certains stimulis environnementaux ont aussi des impacts comme la vernalisation.
Pour finir, le quatrième groupe (les aphotiques) n’ayant aucun besoin de lumière pour démarrer leur floraison. Certaines plantes, comme la patate n’ont pas besoin de photopériodisme pour déclencher leur floraison, mais d’autres conditions environnementales peuvent l’influencer comme la température.
Chez les animaux, la connaissance de la saison est vitale pour un grand nombre d’entre eux. Le photopériodisme induit souvent des changements biologiques et comportementaux chez l’animal. La densité et couleur de la fourrure, les migrations, l’hibernation et le comportement sexuel ne sont que quelques exemples d’impacts causés par cette photopériode qui change.