Des alternatives naturelles aux hormones de bouturage commerciales existent, issues de recettes de grand-mère à base d’éléments accessibles. Découvrez comment réaliser votre eau de ronce, utiliser le grain d’avoine ou l’eau de saule pour faciliter la croissance racinaire de vos boutures.
Le Rôle des Auxines et des Hormones de Bouturage
Le bouturage implique la création de racines adventives sur une section végétale dépourvue de celles-ci. Les auxines, des phytohormones, régulent cette formation racinaire. Traditionnellement, des substances chimiques proches de l’auxine naturelle, les hormones de bouturage, étaient utilisées pour stimuler ce processus.
Recettes Traditionnelles pour Fabriquer ses Propres Hormones de Bouturage
Eau de ronce : Les racines de ronce renferment des phytohormones propices à l’enracinement. Pour préparer votre eau de ronce, hachez et faites macérer les racines dans de l’eau pendant 24 heures. Trempez ensuite vos boutures dans cette eau avant de les planter.
Grain d’avoine : L’apex du coléoptile du grain d’avoine produit de l’auxine, favorisant la croissance cellulaire. Fendez délicatement la base des boutures pour y insérer un grain d’avoine. Placez la bouture en terre et maintenez le substrat humide pour profiter des bienfaits de l’auxine produite par le grain.
Eau de saule : Bien que ne favorisant pas directement la production racinaire, l’eau de saule aide à créer des conditions optimales pour l’enracinement des boutures. Pas de recette spécifique, simplement l’utilisation de l’eau de saule.
Autres Astuces : L’urine et la salive contiennent également des auxines. Appliquer l’une ou l’autre sur la base des boutures peut fonctionner comme une hormone de bouturage. Cependant, l’ingestion de la bouture n’est pas recommandée pour des raisons de goût ou de toxicité.
Ces astuces de grand-mère offrent des alternatives naturelles pour stimuler la croissance racinaire de vos boutures, bien que leur efficacité puisse varier en fonction des plantes et des conditions environnementales.